Ce matin lorsque je me suis levée j'ai cru que j'avais fait un mauvais rêve. Et puis je me suis rappelée en voyant les papiers sur la table : le coup de fil à 6h00 du matin, sa main dans la mienne encore chaude, les visages familiers, les fleurs, les larmes de mon frère.
La maison est pleine de lui, ses vêtements, ses lunettes, son téléphone. J'ai l'impression qu'il va passer la porte, son chapeau de montagnard vissé sur la tête. Mais il n'y a personne. Juste le silence...
Mandi, mandi, tal disin par furlan...
... et les souvenirs.